Je ne crois pas en dieu.
Je ne crois pas au paradis.
Je ne crois pas à la vie après la mort.
Je ne crois pas en la réincarnation ou à tout autre type de deuxième chance.
Je n’y crois tellement pas que je n’ose même pas en faire part à ceux qui m’entourent de peur de les ensevelir de désespoir pour toute leur courte existence.
Et pourtant, quand quelqu’un que j’aime s’en va, je ne peux m’empêcher de regarder le ciel et de croire avec la force d’un enfant qu’ils sont tous là haut et qu’il y fait bon, qu’y règne le calme et qu’enfin tout soit paisible, pour toujours.
Je veux croire que tu y es Gillou, avec ta vieille moto, et qu’il y a là haut des petites routes comme tu les aimes, avec des chouettes virages, un joli soleil couchant et plein de poussière, et qu’à l’heure de l’apéro, Dylan sort son harmonica au coin du comptoir pour jouer « forever young » rien que pour toi, et que vous buvez des coups en nous regardant par la fenêtre.
Je veux croire aussi que de là haut tu vois nos petits coups de flashes, comme des petites étoiles, mais d’en bas.
Tu vas t’eclater à shooter les anges !
Eh, envoies nous des tirages !