Avoir envie d’eteindre la radio à l’heure où les enfants prennent leur petit déjeuner. Et me sentir comment ? Avoir honte de masquer la vérité ? Ou tenter de préserver un peu de joie et d’innocence. Quelques œufs de chocolats entamés sur la table, le petit jardin plein de vie, et derriere le portail, le monde plein de mort. Expliquer CHARLIE à mon fils de huit ans et voir dans ses yeux un mélange de frayeur et d’incrédulité. Devoir lui expliquer les massacres du Kenya… Devoir lui expliquer que sur notre planète on tue les clowns et les enfants… J’ai de plus en plus de mal à faire semblant de sourire et dire que tout va bien. J’ai de plus en plus de mal à trouver la force de l’optimisme. C’est comme cacher à son entourage sa propre maladie… Pour l’épargner. Je n’ai pas la force de dire a mes enfants » ce monde est un enfer « . Je ne crois pas à cet enfer. Il me reste de l’espoir, un peu.