Le sucre fit lentement disparaître le numéro de téléphone que la barista avait inscrit dans la mousse de mon cappuccino. Et alors que je commençais à mélanger lentement la mousse blanche et dorée, celle ci émit une douce musique qui ressemblait aux premières mesures de cette vieille chanson « Sanvean » … Il me restait trop peu de temps avant mon vol, je devais quitter Florence et rejoindre Paris par le premier VCM (vol colombomobile). Ma valise automatique roulait sans bruit à ma droite, j’empruntais le grand couloir menant à l’embarcadère et déjà l’odeur particulière des pigeons et le brouhaha des milliers de roucoulements se faisait entendre. J’étais heureux de revoir Paris, et je me mis à sourire en pensant que je n’avais pas oublié de photographier le numéro de téléphone dans la mousse…