Que ma joie demeure !

Le "tiroir à bricoles" se trouvait dans un meuble de la cuisine de ma grand mère. Il renfermait un trésor hétéroclite comme seuls savent en constituer les enfants... /// Tout le contenu de ce blog est soumis à © et toute utilisation entière ou partielle d'éléments de contenu est soumise à un accord préalable.

Que ma joie demeure !

Si rire vaut un steack, comme la banane ainsi que le disait Desproges, un steack de cheval d’ailleurs, et qu’on peut préférer un cheval entier à cause de la douceur du regard qu’on ne retrouve pas dans la banane… Bref si rire vaut un steak, je pense m’être englouti la moitié de la production bovine de l’union européenne en l’espace d’une heure et demie en regardant ce spectacle absolument génial d’Alexandre Astier intitulé « Que ma joie demeure ». Spectacle où l’Astier (oui je me permets des familiarités avec lui, il se permet bien des familiarité avec Bach !); l’Astier donc, campe Johann Sebastian, sommé de donner une leçon de musique lors d’une journée porte ouverte à l’église St Thomas de Leipzig, devant un auditoire de cul-terreux, ce qui le gonfle au delà de tout ! Le spectacle commence par l’échange de courrier où J.S. demande poliment la permission de se soustraire à cette « corvée », à quoi on lui répond que si il ne pointe pas ses fesses, le « Cantor de Leipzig » ira direct au trou. A quoi Bach répond – et c’est la première réplique du spectacle – « Chiotte ! ».

Si vous avez l’occasion, courez voir ce spectacle (si vous aimez Astier et Bach, sinon, restez chez vous et manger un steak de cheval, ce sera un minimum…). Il sera du 20 au 22 septembre à Paris à la Cité de la musique.

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