Les Pylônes (3)

Le "tiroir à bricoles" se trouvait dans un meuble de la cuisine de ma grand mère. Il renfermait un trésor hétéroclite comme seuls savent en constituer les enfants... /// Tout le contenu de ce blog est soumis à © et toute utilisation entière ou partielle d'éléments de contenu est soumise à un accord préalable.

Les Pylônes (3)

Puis viennent 2 pylônes assez proches l’un de l’autre. 1981 et 1982, le premier est encore un pylône représenté par une sorte d’icône pop glamour qui je l’avoue doit être mon premier « amour » de fan… j’avais 6 ans. Elle était blonde et éthérée … avec une voix douce… (Et un fameux brushing…)
Puis je parler de premier émoi amoureux ? À 6 ans ?
Il s’agit de « Cambodia » de Kim Wilde.
Là encore un morceau quasi entièrement synthétique, avec une basse très binaire, couronné par une voix féminine un peu triste avec un gimmick entêtant et indélébile.
Tout ça plongé dans une ambiance un peu mystérieuse avec une petite touche asiatique, ambiance de jungle. Des sons étranges comme des sortes de coups de fouet vers la fin du morceau…
J’ai remarqué que ces années qui ont forgé mes oreilles étaient caractérisées par des morceaux avec des nappes de synthés et des chœurs … Chose qui a complètement disparu dans les décennies suivantes.
Je suis resté très sensible à ces deux critères !
La fin du morceau est un mystère … Pourquoi cette fin en queue de poisson ? Avec quelques petites notes de synthé et pas une fin Ad lib en fade out ? Comme cela se faisait beaucoup a l’époque ? Surtout avec cette ligne de chœurs ! Cela aurait fonctionné à merveille ! Peut être que le morceau était déjà trop long pour la face d’un 45t et qu’il a fallu abréger la fin !

Toujours dans la même veine de jungle et d’aventure exotique, le pylône jumeau de cette période où j’entrais en primaire est français !
Il s’agit de « L’aventurier » d’Indochine !
Pour un garçon de 7-8 ans, ce morceau était un pur bonheur ! Bob Morane !
Dont j’avais découvert l’existence en dénichant dans le grenier de ma grand mère, un exemplaire datant de l’enfance de mon père !
Ce morceau qui mélange à la fois la synth pop et un côté Rockabilly avec ce riff de guitare au vibrato façon Shadows, (quasiment le seul instrument qui ne soit pas synthétique), est emprunt d’une ambiance très étrange, un peu de Depeche mode ou de The Cure, très percussif , avec une batterie électronique tres binaire et une basse façon « 8 bits music » … Bref, pour moi à cette époque c’était l’hymne de l’aventure moderne.
Je me souviens l’avoir chantée dans la cour de récréation de l’école Jean De La Fontaine du Touquet, qui n’existe plus aujourd’hui.

1982 sera très riche en tubes, les radios crachent à longueurs de journées « Don’t Go » de Yazoo, « Words » de F.R. David, « Der Kommissar » de Falco (voir absolument le clip !), « Do you really want to hurt me » de Culture Club, « Just an illusion » de Imagination », « Eye of the Tiger » de Survivor, « Wot » de Captain Sensible etc … etc … Je vous invite à taper « musique 1982 » dans Google vous verrez apparaitre en hait de page une liste avec des dixaines de tubes français et internationaux de cette année là ! Un gros wagon de souvenirs !

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