Des couleurs
Paris est gris, Mon cœur est bleu, Sa bouche est Rose, Mon café crème.
Les étoiles filantes.
Les idées qui me traversent l’esprit souvent sont comme des étoiles filantes dans le ciel de la nuit, on les regarde passer, un peu surpris, mais on n’a jamais le temps de sortir une caméra pour les filmer … Parfois j’ai l’impression que ma tête est traversée par une pluie d’étoiles mais je reste frustré…
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Sois splendide ma tristesse.
Puisque tout va être triste, Puisque tout doit être triste, Inexorablement. Que cette tristesse soit belle, que cette tristesse soit splendide. Qu’elle soit vêtue des poèmes les plus somptueux, de ceux tissés des mots les plus douloureux, ceux qui percent l’âme dans un glissement délicieux. Qu’elle soit parfumée des musiques lentes aux harmonies parfaites qui serrent…
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Matin
Avec un couteau splendide Aiguisé comme le sourire d’un enfant Ouvrir ma poitrine haletante et t’offrir mes tripes en souriant. Que veux tu de moi ? Que puis je faire de plus ? Tu peux m’observer entre les aiguilles qui tournent. Soutenir mon regard jusqu’à ce que je me désintègre et, de poussières, me reconstruire…
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Article à réaction.
A lire avant : http://www.telerama.fr/monde/lettre-a-thomas-pesquet-dans-vos-photos-on-ne-voit-pas-la-fragilite-terrestre%2C154836.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1488470730 De là haut, à peu près à l’endroit où je me suis toujours imaginé gamin que dieu se trouvait, flottant parmis les astres, les astronautes ont le même point de vue que des divinités, les seuls à pouvoir prendre du recul et voir d’un seul tenant un continent entier. Souvent j’ai…
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Petite frappe.
Toi, humain ou robot qui a, avec brio, panache, et bravoure, vérolé mon humble petit journal intime pas intime en ligne. Petit blog sans prétention et sans défense, avec un trafic plus faible que le site des Amis de La Batavia ou celui de l’amicale de ceux qui vont aux concerts des tambours du Bronx…
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Ecrire
Ecrire et s’enrouler dans les mots comme dans une couverture, se sentir protégé derrière les phrases, trouver les mots qui font du bien, les mots qui réchauffent le coeur. Simplement écrire du beau. Ecrire et lentement lâcher la bride, laisser les mots partir au galop, sans pouvoir les contrôler, les laisser hurler des tournures inconvenantes…
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Tiede
Une main chaude Dans la nuit froide Mes rêves tièdes Te protègent de la pluie glacée Reste dans la lumière Comme les bateaux sur la mer Tu retrouveras le port Et ses parfums salés
Le Trou.
(Suite des textes commencer et une poussière) Il est là dans un coin de la pièce Au sol Un trou dans le sol Un trou noir dans le sol blanc Il fait peut être 30 cm de côté Il est carré Je pourrais y passer la tête Je sais parfaitement ce qu’il y a dans…
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Beurre-Sucre.
Son visage avait une étrange clarté veloutée. Il était parsemé de grains de beauté parfois assez larges et foncés. En fait sa peau ressemblait à une crêpe, souple et appétissante. J’ai envisagé quelques instants de mordre dedans… De la manger beurre-sucre.